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TOPONYMIE DES COMMUNES DU CANTON DE PLABENNEC

       PLABENNEC ( /pla'bεnεk/) : Parochia Albennoca au 11è siècle ; Plobennec en 1173; Plebs Apennoc, Ploeabennoc en 1265.

         Plabennec,  paroisse bretonne primitive (6è, 7è siècles), est composé de ploe/plou « paroisse » et de Albennoc ou de Abennoc/Abennec, « saint » breton obscur.

         PLOUVIEN (/plu'viεn/) : Plebs Uyon en 1206, Ploeyon v. 1330, Ploeyen en 1467; Plouguyon en 1501 ; Plouyen aux 16è, 17è, 18è siècles ; Plouvien depuis la Révolution.

         Plouvien est aussi une paroisse primitive, qui comprenait Loc-Brévalaire jusqu'au 17è siècle, et Bourg-Blanc jusqu'à une date inconnue. Le nom est composé de plou « paroisse » et d'un nom de saint aussi obscur que Abennec, et dont les formes anciennes étaient Wion, puis Gwion, et qui aurait évolué en Gwien s'il s'était maintenu. Ce Gwien est resté dans les noms de ferme Guiguien (de guic « centre bourg » + Gwien) et Besquien (de bez « tombe » + Gwien).

         BOURG-BLANC (ar Vourc'h Wenn ;  /(ar) vur'χwεn/) : Le Bourg-Blanc en 1318, Burgus Albus en 1336.

         Ancienne trève de Plouvien , paroisse depuis une époque inconnue ; commune depuis la Révolution ; selon le Chanoine Falc'hun le nom vient de burg/bourg « promontoire, lieu escarpé » et de gwenn « blanc », mais également, anciennement, « béni, consacré». Bourg-Blanc désignait donc un site qu'on pouvait défendre  (l'église actuelle est bien sur un rocher qui dominait un étang, comblé dans les années 1950), et qui, à  une certaine époque, a été donné à (ou pris par) l'Eglise.

       LE DRENNEC (/ãn 'drεnεk/) : Spinetum en 1291; Le Dreanneuc en 1428, Le Dresnec en 1609.

         C'était probablement une trève de Plabennec. Le nom vient du mot drean « épine » et désignait un lieu planté d'arbustes épineux.

  L'église du Drennec est sous le patronage de Saint-Adrien, saint qui a remplacé Saint Drien, qui est lui-même sans doute une mauvaise lecture de Sant Rien.

         LOC-BREVALAIRE (Lopre ; /'lɔpre/) : Loprevalarz en 1467; Locprevalayre 1664.

         Ancienne trève de Plouvien, fondée au début du 15è siècle, érigée en paroisse vers 1700. Le nom est formé de lok « lieu consacré, prieuré », et du nom de saint Brévalaire, connu au 11è siècle sous la forme Brangualadre, et dont Brandan est une forme diminutive.

         KERSAINT-PLABENNEC (Kerzent ; /kεr'zεn/) : Kersent en 1426, 1467.

Ancienne trève de Plabennec. Le nom est formé de ker  et de sent, qui est le mot breton pour « saints ». Il n'est pas du tout sûr cependant que Kersaint soit le « village des saints », et sent peut être une évolution d'un autre mot, par exemple Secundus (legio)(D. Kervella), ou encore Segontius, nom d'un chef breton.